Pendant longtemps, Philippe Cognée s’est emparé de sujets associés à la banalité et la laideur de notre civilisation supermarchés, autoroutes, architectures impersonnelles qu’il sublime grâce à une peinture originale, à base de cire, fondue et écrasée jusqu’au flou. Pour cette nouvelle série d’une quinzaine de toiles, il s’intéresse ici à des paysages champêtres. Mais, figés dans une lumière ambiguë, ces morceaux de campagne familière fascinent autant qu’ils inquiètent. Philippe Cognée démontre encore une fois la puissance de sa pratique : combiner son amour inconditionnel de la peinture figurative, sa longue histoire et son potentiel plastique infini, avec le regard acéré d’un homme contemporain, confronté à une époque plus désenchantée que jamais.
Previous Post
