Il faut toujours rechercher le désir de la ligne, le point où elle veut entrer ou mourir ». Cette
phrase d’Henri Matisse donne son titre à cette exposition qui rassemble une centaine d’œuvres sur papier, portraits et autoportraits, nus, odalisques, danseuses, gouaches
découpées, dessins, estampes, livres d’artistes. Pendant plus de 50 ans, Matisse a utilisé le papier comme un laboratoire, effectuant des tentatives, des recherches qui apparaîtront par la suite dans sa peinture. L’exposition, qui présente des œuvres rassemblées par Jacques Doucet, célèbre couturier-collectionneur parisien tombé sous le charme du « maître de la couleur » et affirmant « En quittant le XVIIIe siècle, j’ai sauté sur Matisse », couvre toute la vie de l’artiste, des premières années (1900-1910) d’expérimentation, après une décennie de peinture, jusqu’à l’avant-guerre (1930-1940) marquée par les papiers découpés, en passant pas la première guerre mondiale et ses estampes en soutien aux soldats et à leur famille, et les années niçoises, plus heureuses et sensuelles.
Written by BENOIT
Further Reading...
YVES KLEIN en toute intimité
décembre 5, 2022GÉRARD FROMANGER «Annoncez la couleur»
septembre 13, 2022Sur les pas de JEAN DUBUFFET en Auvergne
septembre 12, 2022 Previous Post
L’École du paysage : BARBIZON
Next Post